Pont d'Aquitaine encadré le 03 août 2007.
Voici plus d'un an que je vis quasiment sous le Pont d'Aquitaine. Je vous ai déjà fait profiter de la vue ici et là. J'y suis passé de nombreuses fois en voiture, mais jamais autrement. Alors hier je me suis décidé et j'ai enfourché mon vélo pour traverser la Garonne via ce pont. Comme c'est un peu une autoroute deux fois trois voies qui passe, les ingénieurs ont eu la bonne idée d'aménager des pistes cyclables : l'une dans le sens Paris-Bordeaux, l'autre dans le Bordeaux Paris. Le point de départ de mon épopée m'obligeait à prendre la traversée nord-sud, vers laquelle je me dirigeais. Voilà-t-y pas qu'un panneau vient me narguer !
Seule solution : demi-tour, prendre l'autre piste à contre-sens. Problème : par où peut-on la récupérer ? Je demande aux passants, je tergiverse, je peste :"z'êtes sûr ? C'est si loin que ça ? Connaissez pas un raccourci ?...". Au final, ce n'est pas si loin que ça, on m'a menti. Bref.
J'arrive alors sur le pont. Je fais une halte au niveau d'un pilier. Ben dites donc ! Ça tangue drôlement ! Les barrières de sécurité vibrent, chaque semi-remorque qui me frôle amplifie davantage les oscillations, le bruit de la circulation, les 55 mètres de vide... Vertigineux !
La ville de Lormont depuis le Pont d'Aquitaine
Pylône ouest, 103 mètres de hauteur totale
Piste cyclable Bordeaux-Paris
De retour sur la terre ferme, je me suis mis en quête de plus d'informations sur cet ouvrage. J'ai trouvé une vidéo, réalisée par l'entreprise qui a récemment rénové le Pont d'Aquitaine. Le film est très vilain, mais extrêmement clair. Il y est expliqué que, à l'issue des travaux, on a testé la charge sur le tablier central. Ainsi, 36 camions de 26 tonnes chacun se sont positionnés au milieu du pont : celui-ci s'est abaissé de 1 mètre ! Voilà pour l'anecdote.
Voici plus d'un an que je vis quasiment sous le Pont d'Aquitaine. Je vous ai déjà fait profiter de la vue ici et là. J'y suis passé de nombreuses fois en voiture, mais jamais autrement. Alors hier je me suis décidé et j'ai enfourché mon vélo pour traverser la Garonne via ce pont. Comme c'est un peu une autoroute deux fois trois voies qui passe, les ingénieurs ont eu la bonne idée d'aménager des pistes cyclables : l'une dans le sens Paris-Bordeaux, l'autre dans le Bordeaux Paris. Le point de départ de mon épopée m'obligeait à prendre la traversée nord-sud, vers laquelle je me dirigeais. Voilà-t-y pas qu'un panneau vient me narguer !
Seule solution : demi-tour, prendre l'autre piste à contre-sens. Problème : par où peut-on la récupérer ? Je demande aux passants, je tergiverse, je peste :"z'êtes sûr ? C'est si loin que ça ? Connaissez pas un raccourci ?...". Au final, ce n'est pas si loin que ça, on m'a menti. Bref.
J'arrive alors sur le pont. Je fais une halte au niveau d'un pilier. Ben dites donc ! Ça tangue drôlement ! Les barrières de sécurité vibrent, chaque semi-remorque qui me frôle amplifie davantage les oscillations, le bruit de la circulation, les 55 mètres de vide... Vertigineux !
La ville de Lormont depuis le Pont d'Aquitaine
Pylône ouest, 103 mètres de hauteur totale
Piste cyclable Bordeaux-ParisDe retour sur la terre ferme, je me suis mis en quête de plus d'informations sur cet ouvrage. J'ai trouvé une vidéo, réalisée par l'entreprise qui a récemment rénové le Pont d'Aquitaine. Le film est très vilain, mais extrêmement clair. Il y est expliqué que, à l'issue des travaux, on a testé la charge sur le tablier central. Ainsi, 36 camions de 26 tonnes chacun se sont positionnés au milieu du pont : celui-ci s'est abaissé de 1 mètre ! Voilà pour l'anecdote.
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